Les œnologues le savent. Certains critères permettent de déterminer la qualité d’un vin et d’apprécier pleinement cette boisson qui se place en tête du peloton des boissons favorites des Français. Voici plusieurs éclairages sur les quatre points cardinaux de qualité d’un vin : son goût, sa texture, sa structure et son équilibre.
Le vin, un sujet qui fait l’objet de nombreuses spéculations
Les spécialistes dans le monde œnologique comme le « Château La Varière« , l’une des propriétés les plus renommées de l’Anjou, savent déterminer les critères essentiels qui définissent la qualité d’un vin. Il existe quelques règles pour distinguer un « bon vin » d’un « mauvais vin ». Il faut toutefois savoir faire la différence entre un « mauvais vin » et un vin qui ne correspond pas aux goûts personnels.
Savoir bien distinguer ces deux notions permet d’affirmer si oui ou non un vin est de qualité, et ce, indépendamment de l’appréciation propre à chaque dégustateur. Comme un vieil adage le dit si bien, « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ». Tout dépend des expériences gustatives, du vécu ou encore de culture de chacun.
Par exemple, il est normal de percevoir un niveau d’acidité plus élevé dans un jeune Sancerre si le dégustateur est un amateur de vins sur le gras, à « tendance méditerranéenne », c’est-à-dire riche en alcool. Pour autant, le goût, la structure, la texture et l’équilibre, sont autant de critères évalués par les spécialistes pour mettre en exergue la valeur d’un vin. Globalement, l’ensemble de ces critères sont en effet toujours aussi importants dans le monde œnologique.
Zoom sur les 4 critères d’appréciation de la qualité d’un vin
Au-delà de cette frontière entre la perception et la qualité d’un vin qui est suggestive, voici les critères d’appréciation qui font la qualité d’un vin parmi les œnologues :
Le goût du vin
Par définition, le goût se définit comme la saveur de quelque-chose, identifiable par le sens gustatif que chaque humain possède. Autrement dit, il s’agit de la capacité à percevoir le goût salé, amer, brûlé et bien d’autres encore. D’ordre général, la saveur d’un vin est en adéquation à son profil aromatique. Cette première appréciation s’effectue par le nez et la seconde, par la bouche.
La structure du vin
Les spécialistes évoquent la structure du vin pour désigner la notion « corps du vin » ou d' »ossature ». La plupart du temps, cette structure se caractérise par la concentration tannique. À titre informatif, cette ossature diffère d’un vin à l’autre. Dans certains, celle-ci peut être plus légère, plutôt fluette, creuse, mais aussi particulièrement structurée, voire charpentée, massive et imposante.
La texture du vin
S’agissant de la texture du vin, la perception tactile ou encore les sensations, sont évaluées. Cette texture dépend de la manière, dont la présence tannique est ressentie par le dégustateur. La peau du raisin et les conditions de l’élevage influencent notamment l’apport de tanins. Néanmoins, il faut aussi savoir bien différencier la structure de la texture.
Pour simplifier ces deux notions, la structure pourrait faire référence à un corps nu et la texture correspondrait aux vêtements, désignant le sens tactile. En somme, ces deux critères sont intimement liés, mais bien différents.
L’équilibre du vin
Enfin, ce dernier critère désigne l’équilibre entre les composants qui sont : l’acidité, l’alcool ainsi que les tanins. Pour faire simple, la structure fait référence au corps du vin et l’équilibre dévoile son caractère. On distingue alors aisément les vins nerveux dotés d’une bonne acidité ou encore les vins chaleureux, dont le niveau d’alcool est élevé.
D’autres vins sont plutôt qualifiés de « rustiques », autrement dit chargés en tanins, ou encore « aimables « , avec de tanins plus souples. Cet ultime critère résulte du travail réalisé par les spécialistes, tels que les vignerons et les vinificateurs.
Plus d’informations sur les vins : GreatWineSmadeSimple.com
